Le téléphone portable

Le portable Mode d’emploi islamique

Louange à Allah, que la prière et le salut soient sur le Messager d’Allah, notre Prophète Mohamed, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ceux qui s’allient à lui.

Le téléphone, avec tous ses services, a un rôle important, offre une assistance considérable et épargne de grands efforts, que ce soit au niveau du temps, de l’argent ou du déplacement. Les gens de science vertueux ont parlé du téléphone et des convenances qui s’y rapportent, de ce qu’il faut et ce qu’il convient de respecter à ce propos.

A la tête de ceux-ci, il y a son excellence, le cheikh et éminent savant, le Dr Bakr Abû Zayd , qu’Allah le préserve et lui accorde une bonne santé, qui a écrit son excellent et magistral ouvrage, qui a écrit son excellent et magistral ouvrage « Adab al hâtif » (les convenances du téléphone). Puisqu’il m’a devancé, il mérite d’être comblé d’éloges ainsi que mes plus beaux compliments.

Notre sujet ici abordera les bonnes manières relatives au téléphone portable de manière spécifique. Ce que l’on dit à propos du téléphone ordinaire vaut également pour le portable sauf que le portable se distingue par des éléments spécifiques que l’on ne retrouve pas forcément dans le téléphone courant. Le portable - en général - est destiné à une seule personne, personne d’autre n’y a accès, contrairement au téléphone basique qui se trouve dans un lieu public, un bureau ou une maison et qui peut être utilisé par plus d’une personne. En outre, le portable se distingue par d’autres services que l’on ne retrouve pas dans le téléphone filaire.

Il ne fait aucun doute que le portable est un énorme bienfait grâce auquel l’homme règle ses affaires en empruntant le chemin le plus court et à moindres frais. Il y a cependant des choses qui vont à l’encontre de la reconnaissance pour ce bienfait, de même qu’il y a des considérations auxquelles il convient de penser et de aire attention, afin que le bénéfice espéré de cette faveur se réalise et qu’elle n’attire aucun désagrément à ses propriétaires.

Parmi ce qu’il convient de souligner et de respecter à ce sujet, il y a ce qui suit :

1. Modérer les conversations, pour qu’il n’y ait pas de perte d’argent inutile et pour ne pas les prolonger.

Sur ce, il convient que le correspondant parle avec concision et évite de prolonger les préliminaires et les questions concernant la situation. Il faut également prendre garde de multiplier les appels sans raison et de parler de manière superflue. Certaines personnes peuvent effectivement poursuivre la discussion durant des heures et des heures.

L’éminent savant, le cheikh Bakr Abû Zayd -qu’Allah le préserve - dit :

« Garde-toi de téléphoner de manière excessive de sorte que la boulimie de la communication ne t’atteigne pas. Combien en sont frappés ! Dès qu’ils lèvent la tête au réveil, ils saisissent leur agenda électronique, tel un nourrisson réclamant le sein de sa mère, et perdent leur temps et celui des autres au téléphone, de maison en maison, de bureau à un autre. Ils se distraient et embarrassent autrui. Nous n’avons rien à dire à ceux-là si ce n’est invoquer le salut et leur conseiller de soigner leur problème de commérage ».

2. Ne pas gêner le correspondant

De sorte, par exemple, que celui qui appelle teste l’interlocuteur en lui demandant : « Me reconnais-tu ? » S’il répond : « Non », il le blâme et lui reproche de l’avoir oublié et de ne pas avoir enregistré son numéro, alors que la personne au bout du fil peut avoir une certaine position dans la science, le prestige ou l’âge, de même qu’il se peut qu’elle soit de ceux qui n’enregistrent pas les numéros dans leur GSM ou que celui-ci soit plein et n’en accepte pas davantage. Il vaut mieux, quand la personne appelle, qu’elle donne son nom au début si elle veut être reconnue et quelle s’abstienne de tels procédés embarrassants.

Il est rapporté dans les deux recueils authentiques que Jabir Ibn Abd Allah dit : « Je me rendis chez le Prophète (qssl) et appelai. Le Prophète (qssl) demanda : ‘Qui est-ce ? C’est moi, répondis-je. Il sortit alors en disant : « C ‘est moi, c’est moi ! ».

3. Tenir compte de la situation de celui qu’on appelle et lui trouver des excuses.

Il se peut qu’il soit malade ou à un endroit qui ne lui permet pas de prolonger la parole, comme dans une mosquée, un cimetière ou parmi des gens à qui il ne souhaite pas couper la parole, etc. S’il ne répond pas ou répond avec brièveté, ou que l’amabilité est moindre qu’à l’accoutumée, l’appelant se doit de lui trouver une excuse et de ne pas avoir une mauvaise opinion de lui. De même, il convient que l’appelé informe par la suite celui qui lui expliquant qu’il était dans un lieu où il ne pouvait pas parler. Cela est plus pur pour les cœurs et plus éloigné du sentiment de malaise et de l’antipathie.

4. Eteindre son portable ou le mettre en mode silencieux quand on entre à la mosquée.

Cela pour ne pas déranger ceux qui prient et ne pas couper leur concentration dans la prière. Si on oublie de l’éteindre ou de le mettre en mode silencieux, il faut s’empresser de l’éteindre et de le faire arrêter de sonner si quelqu’un appelle.

En effet, certains le laissent sonner alors qu’il se peut que la sonnerie soit emprunte d’un air de musique dérangeant. Ils ne le ferment pas ni ne le mettent en mode silencieux, de peur de bouger dans la prière. Ceux-ci doivent savoir que ce mouvement est pour l’intérêt de la prière, voire pour l’intérêt de ceux qui prient en général.

Il convient aussi, d’un autre côté, de pardonner à quiconque a oublié d’éteindre son portable ou de le mettre en mode silencieux et de ne pas être intransigeant en le désavouant ni le regarder de travers. Surtout s’il s’agit de quelqu’un dont on craint qu’il se détourne ou s’irrite, ou de quelqu’un de vertueux mais qui a oublié, auquel cas il ne convient pas de l’embarrasser ou de le réprimander. Nous avons en la personne du Messager d’Allah (qssl) un excellent modèle lorsqu’il se comporta avec douceur envers le bédouin qui avait uriné dans la mosquée. Il ordonna de verser un seau ou une outre d’eau où il avait uriné.

Il est rapporté dans le recueil authentique d’al-Bukhari qu’Abû Hurayra dit :

« Un bédouin se leva et urina dans la mosquée. Les gens s’en prirent à lui et le Prophète (qssl) leur dit :

« Laissez-le et versez un seau d’eau - ou une outre d’eau - sur son urine. Vous avez été suscités pour rendre les choses faciles et non pour les rendre difficiles ».

5. S’abstenir d’utiliser des airs de musique

Car cela est interdit, les gens raisonnables dénigrent ceux qui en font usage et cela est dérangeant. Leur utilisation est encore plus odieuse lorsqu’on est à la mosquée ou dans des assemblées publiques.

6. Utiliser son portable dans les cercles d’études et les assemblées des gens âgés de manière générale.

En effet, cela fait disparaître la prestance de l’assemblée, empêche ceux qui apprennent de profiter, dérange celui qui donne le cours ou l’enseignement et porte préjudice à celui qui utilise le portable dans de telles assemblées.

Il convient plutôt de ne pas téléphoner ni de répondre à un appel quand on est dans une assemblée où règne le sérieux et où une seule personne a la parole, ou qu’il y a dans cette assise des gens plus âgés ou plus prestigieux. Car appeler ou répondre coupe la parole, froisse ceux qui sont présents et contredit les bienséances de la discussion et de la camaraderie.

Abû Tamâm dit :

« Qui me présentera une personne qui, si je la fâche et l’importune, répond par l’indulgence . Tu la vois tendre l’oreille et écouter la parole avec son cœur, alors qu’elle en est peut-être mieux informée ».

Appeler ou répondre au téléphone est toléré s’il y a nécessité ou s’il y a une chose que l’on a peur de compromettre, tout en prenant soin de ne pas tirer en longueur. Il est également acceptable que la personne de haut rang ou âgée appelle ou réponde. Aussi pour celui qui est avec ses frères ou ses amis dont la discussion n’est pas animée. Enfin, il serait admirable que la personne désirant téléphoner demande la permission et quitte l’assemblée.

7. Enregistrer les conversations ou mettre son portable sur le haut-parleur en présence d’autres personnes sans que son interlocuteur ne le sache.

Il arrive que quelqu’un appelle son ami - ou qu’un ami l’appelle - puis enregistre la conversation et active la fonction haut-parleur alors que des gens autour de lui entendent ce qui se dit. Cet acte n’est pas digne de celui qui est sensé, surtout si la conversation est privée ou confidentielle. Ce peut être même une sorte de trahison ou de calomnie. Ceci est encore plus ignoble si celui qui appelle fait partie des gens de la science et que l’on enregistre ce qu’il dit sans son accord, puis qu’on le propage par la suite, qu’on le diffuse sur Internet ou qu’on le retranscrit en y apportant ajouts ou retranchements.

L’éminent savant, le Cheik Bakr Abû Zayd - qu’Allah le préserve - dit :

«  Il n’est pas permis à un Musulman qui veille à l’honnêteté et hait la trahison d’enregistrer ce que dit le locuteur sans son autorisation et à son insu, quel que soit le type d’entretien : religieux ou mondain, tel qu’une fatwa, une discussion scientifique ou financière, et ce qui vas dans ce sens ».

Il dit aussi, qu‘Allah le préserve :

«  Si on enregistre une conversation sans qu’il ne le permette ni ne le sache, c’est une tromperie, une imposture et un abus de confiance. Si on divulgue cette discussion aux autres, c’est une tromperie et une trahison accrues de la confiance. Si on franchit le troisième pas : agir librement sur le texte de la conversation en le diminuant et en le restructurant, en introduisant ou en retirant des éléments, on commet la tromperie aggravée et « la mère des turpitudes », nul chagrin pour quiconque le trahit".

En somme, enregistrer une conversation - téléphonique ou non - à l’insu de l’interlocuteur et sans sa permission est une immoralité, une trahison et une récusation de l’honorabilité. N’agissent ainsi que les faibles dans la religion, le comportement et les bonnes mœurs, surtout si cela dégénère comme précité. Craignez Allah - serviteurs d’Allah - ne trahissez pas ce que l’on vous a confié et ne soyez pas déloyaux envers vos frères ».

8. Laisser son portable dans des lieux publics, comme le fait de laisser à la disposition des collègues ou des enfants.

Ceci provoque la gène. Il se peut en effet que, de son portable, on appelle des gens qu’on apprécie pas, qu’on fasse du tort à quelqu’un, qu’on vole son téléphone mobile ou qu’on accède aux messages qu’on ne souhaite pas que quelqu’un d’autre voit. Cela a entraîné et ne cesse d’entraîner beaucoup de tort et une gêne considérable.

9. Prendre garde à utiliser son portable pour faire des photos.

Certains portables offrent cette option dont on peut faire usage pour photographier ceux ou celles qu’il nous est interdit de voir, surtout lors des événements publics tels que les banquets et autres. Nul n’ignore l’interdiction de cet acte ainsi que ce qu’il engendre comme transgression des interdits, séparation des familles et turpitude qui se répand parmi les croyants. L’affaire est encore plus grave si la photo est propagée et que quelques modifications y sont ajoutées, de sorte que la personne photographiée apparaisse nue ou autres. Que celui qui est tenté de faire cela prenne garde des conséquences de son acte. Les femmes en particulier doivent veiller à se couvrir et être décentes afin que l’interdit ne soit pas commis.

10. Respecter la bienséance quand on envoie un message.

Le portable propose en effet cette option. Il convient donc que la personne raisonnable observe les règles de bienséance dans les correspondances. Si elle veut envoyer un message (texto ou sms), que celui-ci soit beau, expressif, annonçant une bonne nouvelle, porteur de condoléances ou de consolation, ou alors qu’il comprenne un rappel, une parole sage, une exhortation, un proverbe répandu et autres.

11. S’assurer du message.

S’il contient une information, qu’il vérifie son authenticité. Et s’il contient une nouvelle, que celle-ci soit exacte parce qu’elle sera transmise de la part de l’expéditeur. Celui-ci doit garder à l’esprit que son message peut-être de bouche à oreilles et se propagera partout. Il en tirera profit et en subira à la fois les conséquences. Qu’il considère donc ce qu’il voudrait que l’on transmette de sa part ou ce qu’il pourrait provoquer.

Il convient d’attirer à ce propos l’attention sur certains messages qui recommandent des choses sans tenir compte de leur prescription. Comme la recommandation de jeûner le dernier jour de l’année parce qu’il coïncide avec un lundi, de formuler une invocation particulière à un moment donné pour ou contre quelqu’un, ou encore que l’expéditeur contraigne le destinataire à renvoyer le message à 10 personnes ou à un certain nombre. Ceci ne convient pas et peut même entrer dans le cadre des innovations et inventions.

Si par contre les gens se recommandent mutuellement de faire des invocations pour un Musulman ou contre un ennemi de la communauté, et que l’on profite du moment ou du lieu, il n’y a aucun mal en cela, sans pour autant faire allusion à ce que l’invocation soit commune ou autre.

12. Eviter les messages contenant des propos grossiers, des plaisanteries douteuses, des dessins ignobles et des images scandaleuses.

De même que les paroles qui sous-entendent deux sens, dont l’un est mauvais et vient en premier à l’esprit - même s’il est correct après réflexion - ou encore les mots coupés qui se complètent à chaque fois qu’on actionne la sonnerie du portable. Perversion et mauvais comportement se dégagent de cela.

Al-Mâwardi dit : « A l’instar des paroles obscènes et à éviter dans l’obligation de les délaisser, il y a ce qui est indigne à l’évidence et répréhensible en apparence, même si cela s’avère correct après réflexion et décent après examen et méditation ».

Il y a également les plaisanteries lourdes et les messages d’amour, surtout avec les femmes dont certaines sont dupées par la flatterie et les paroles mielleuses, ainsi que les termes insultants, les fausses accusations et autres. Tout ceci enfreint la Loi divine, contredit les bonnes mœurs et s’oppose à la reconnaissance pour ce bienfait.

13. S’assurer que le numéro est bien le bon pour que le message n’arrive pas à quelqu’un à qui on ne l’a pas destiné.

Sinon, la gêne s’installera et une mauvaise opinion sera faite de l’expéditeur, si le message en question n’est pas opportun.

14. Tenir compte de la sensibilité et de la situation du destinataire.

Le message peut effectivement convenir à une personne mais pas à une autre. Il est possible aussi qu’il soit digne d’être adressé à quelqu’un de haut rang ou âgé mais pas à autrui. En outre, il se peut qu’il soit approprié qu’un certaine personne l’envoie mais qu’il ne convienne pas qu’une autre le fasse. Enfin, il serait peut-être judicieux de l’envoyer à quelqu’un qui nous connaît et connaît nos objectifs, tandis qu’il ne serait pas opportun de l’adresser à quelqu’un qui ne nous connaît pas et ignore nos desseins ou à quelqu’un de très susceptible et méfiant.

Tenir compte de ces situations est une chose requise. Combien de mauvaises opinions sont nées et de marchés de l’inimité se sont développés suite à la négligence des convenances !

15. Regardez le contenu des portables des autres et parcourir les messages sans leurs consentements.

Cela fait partie de la mise à nu et de l’indiscrétion blâmable. Plus encore, c’est un genre de trahison et une des portes menant à la suspicion, car celui qui regarde les messages du portable d’autrui risque de voir un texto (sms) qu’il comprendra mal ou pensera qu’il a été envoyé à une femme qu’il courtise, alors que le propriétaire l’a probablement adressé à son épouse ou que le texto lui soit arrivé sans qu’il n’y consente. Ainsi, celui qui le voit aura une mauvaise opinion de son propriétaire alors qu’il en est innocent.

Ceci conforte ce sur quoi nous avons attiré l’attention précédemment, à savoir surveiller son portable et de se garder de le laisser à la disposition d’autrui.

Ceci implique également que la personne raisonnable garde à l’esprit qu’il se peut qu’un individu autre que son propriétaire consulte le portable, voit les messages et fouine. Il aura peut-être même des soupçons. Il faut d’ailleurs que l’expéditeur soit prévoyant à cet égard, les femmes en particulier. En effet, il est possible que le mari ou le frère de son amie passe le portable en revue alors que son âme est peut-être malade. Cela pourrait alors avoir des conséquences funestes.

16. Ne pas réprouver celui qui adresse un message indigne.

Ceci ne convient pas. Au contraire, si un texto répréhensible arrive à un Musulman, il doit s’empresser de blâmer avec douceur et gentillesse celui qui l’a envoyé. Ceci perpétue la pratique du rite de l’ordre du convenable et de la condamnation de la vérité, attire l’attention sur l’erreur et prodigue un enseignement à l’ignorant, pour autant que l’expéditeur ne comprenne pas ce qu’il a envoyé.

Il convient enfin de se hâter d’effacer le mauvais message, pour être préservé de l’embarras au cas où on perdrait son portable, l’oublierait quelque part ou s’il tombait entre les mains de quelqu’un d’autre.

17. Utiliser son portable pour les discussions amoureuses.

C’est probablement ce qu’il y a de pire dans le portable. Jadis, les gens doués de raison mettaient en garde contre le danger du téléphone et attiraient l’attention sur l’obligation d’être vigilant en ne le mettant pas entre les mains des insolents. Puis vint le portable qui s’est propagé et a fini tant dans les mains de celui qui est sot que de celui qui est raisonnable, de l’homme et de la femme, du petit et de l’adulte.

Il est donc du devoir des sages de faire attention à ce danger qui a grandement facilité les discussions amoureuses. Il faut aussi que ceux qui jouent avec les dignités prennent garde de la conséquence de leur acte, aient conscience de la présence d’Allah et se rappellent qu’Il les voit. Ils doivent également faire une pause en se regardant en face et se rendre compte qu’on n’atteint guère le bonheur réel par ces moyens interdits. Bien au contraire, ces procédés constituent la principale cause de leur détresse, leur bien-être, leur désarroi, leur état précaire et leur ruine, de même qu’ils leur causent déshonneur, malheur et destruction sur terre et dans l’au-delà. Par ailleurs, quiconque délaisse une chose pour Allah, Allah la lui remplace par quelque chose de meilleur. Enfin, le plaisir de la chasteté est meilleur que celui du désir interdit.

18. S’amuser fréquemment avec son portable dans les assemblées, en particulier celles des gens éminents parmi les gens de science et de mérite.

Certaines personnes ne cessent de tourner et retourner leur portable, d’en activer les mélodies et sonneries et de jouer avec les jeux qu’il contient et autres choses qui ne sont pas dignes de quiconque est raisonnable et qui l’exposent à la moquerie et la réprobation.

19. La vantardise et la prétention.

… comme celui qui veut attirer les regards, se montrer fastueux et prouver que c’est une personne importante, en faisant croire à ceux qui sont autour de lui qu’Untel parmi les gens de vertu et de haut rang le cherche et lui téléphone.

Le cheik Bakr Abû Zayd - qu’Allah le préserve - dit : « Il y a dans la communauté des individus qui sont animés d’ambition et veulent être félicités pour ce qu’ils n’ont pas fait, alors qu’il est rapporté de manière authentique que le Prophète (qssl) dit :

« Celui qui s’enorgueillit de ce qu’il ne possède pas est semblable à celui qui porte deux vêtements de mensonges »

« Certains de ceux qui utilisent le téléphone et sont dépouillés passent des appels téléphoniques fictifs à des gens puissants, de haut rang ou à des dignitaires ou des riches, ou demandent discrètement à certains de leurs proches de les appeler en se faisant passer pour Untel qui est connu. Le pauvre se met alors à feindre à ceux qui sont présents avec lui une extrême importance ainsi que les termes et gestes de circonstance, pour leur montrer que c’est un personnage éminent au rang élevé. Comme s’il disait : « Me voici, reconnaissez-moi ! » alors que c’est un appel imaginaire et mensonger.

J’ai insisté ainsi que d’autres à des choses stupéfiantes à ce propos. Ce qui importe, c’ est que ceux-là sachent qu’ils sont dépouillés et que leur cas passe rarement inaperçu. Cher Musulman, ne suis donc pas leur chemin »

C’est là un rapide aperçu et des avertissements au passage concernant leur portable et ce qu’il sied comme bienséances qui lui sont relatives et ce qui ne convient pas.

Puisse Allah prier sur notre Prophète (qssl) ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.

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